13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 14:59

Mes-valises-diplomatiques.jpg     En prenant ce livre pour les vacances, je m'imaginais quelque chose de drôle, dans le style "Affaires urgentes " de lawrence Durrell. De plus, une quatrième de couverture mentionnait Mister Bean et les voyageuses victoriennes, bref que du bonheur en perspective.

     Règle numéro un, ne pas commencer à rêver avant d'avoir ouvert le livre ! En fait de Bridget Jones matinée d'Atckinson, je me suis retrouvé face à une méga dépressive ( ça arrive à tout le monde et cela peut être drôle quand on a du recul sur soi même ) qui finalement s'emmerde profondément à suivre son mari, passe son temps à pleurer sur son sort ( ah, pourquoi n'ai je pas fait la carrière qui me tendait les bras et qui m'aurait permis de m'épanouir etc..), se plaindre des conditions ( mauvaises bien évidemment) que lui procure son statu social.

     Alors j'ai vu rouge! quand on a la chance d'appartenir au corps diplomatique, d'abord britannique, puis européen, on évite de se plaindre de ses conditions de vie ( c'est bien connu ils sont tous à la rue avec des salaires de misère) et notamment du fait que l'on ne peut pas avoir des fauteuils avec un revêtement neuf qu'une fois tous les trois ans. Cela m'a rappelé les coopérants qui embarquaient même le PQ pour un an en repartant à l'étranger car cela permettait d'avoir la détaxe et qu'ils avaient le droit à un container à chaque vacances.

     Il n'y a que peu de considération pour les autochtones, d'ailleurs en Syrie, c'est l'immobilier qui lui importe, et dans deux ou trois autres pays, ce sont les chiens qu'elle a adopté. Ou alors le repas qu'elle va devoir organiser. Sans compter ses filles qui ne font rien que les rebelles ( pauvres petites filles riches...)

     Cette lecture m'a donc pourri mes lectures de vacances car devant l'énervement qui s'emparait de moi à chaque fois, j'y ai laissé deux semaines. ( je sais, c'est du masochisme, mais c'est comme avec mon assiette, je ne sais pas jeter, ni gaspiller).

     Un livre que je déconseille fortement, mais à la place, le Lawrence Durell ( le quatuor d'Alexandrie) lors de ses tribulations diplomatiques qui montre ce qu'est le talent d'un écrivain ainsi que l'utilisation du fameux humour anglais.

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