23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 12:16

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Au pic de la soirée ( au moment de la désincarcération de la passagère) ils n'étaient pas moins d'une trentaine d'hommes à s'activer . Une fois divulgué le nom de scène de Vera Jane Ottaviano ou Vera Jane Hargitay, selon les papiers que la police trouva dans son grand sac blanc verni, leur nombre s'éleva encore bien d'avantage.

      Si j'ai bien compris, Jayne Mansfield, c'est une doublure physique de Maryline avec le QI de Sharon Stone. Enfin, ça c'était avant de lire ce 1967 !

      Pas véritablement biographie, car l'auteur s'est focalisé sur les trois dernières années, voir les six derniers mois, on frôle pourtant la recopie du rapport de police circonstancié.

      Drôle d'impression, à aucun moment il n'y a d'empathie avec l'héroïne du roman. Pourtant elle est la dernière des movies stars hollywoodienne ! La première qui aura su malgré la chute bâtir un plan com en béton. Jusqu'à sa fin survenue comme sur mesure.

Fidèle à sa stratégie du crescendo, elle su soutirer au diable la sortie la plus spectaculaire des années bitume, douze ans après James Dean. Ensuite, jusqu'au princesses sanglantes( Grace et Diana ), on ne parlerait plus que d'overdoses ou de meurtres.

     Mère de cinq enfants, chauve de par la péroxydation de sa nature brune, toxicomane, alcoolique, masochiste et sataniste. On tombe de haut quand on a de l'actrice  l'image de quelques films et surtout celle d'une Maryline de deuxième main le portrait d'une vamp blonde avec une mentalité de bébé. Dans sa description clinique, l'auteur arrive finalement à nous faire comprendre le poids qui pesait sur les épaules de cette femme sans pour autant me la faire aimer ou regretter.

     Grande découverte aussi, je croyais que seul Charles Manson s'était intéressé au cinéma, mais finalement Hollywood 70 était la Mecque des allumés de tout bord. La famille Adams était en fait la vie quotidienne d'une famille type Brad Pitt Angelina Joli d'aujourd'hui. ( Trop fort ces américains)

     Très court, le livre de Simon Liberati se lit vite mais n'échappe pas parfois à l'ennui car trop clinique, trop distancié. Prix femina peut être, mais bon...

 

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