12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 18:09
      Tout d'abord, la phrase du mois : Les familles heureuses se ressemblent toutes, les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon

     Je m'explique! Au début de ce mois je suis allé voir le Hérisson avec Josiane Balasko, cette phrase est une des clées du film. Quelques jours plus tard, j'ouvre l'opprobre de Richard Millet, et rebelote. Quand hier j'ai commencé Firmin, surprise ! la même et sans couleurs. Il y a des fois comme cela où tout semble tourner autour du même axe.

     Revenons en à Firmin. Ce court ouvrage se lit, voir se grignote, puisqu'il s'agit d'un narrateur Rat.

      Rat , raté, nous suivons notre héros de sa naissance à sa mort avec un regard lucide sur le monde qui l'entoure et pourtant beaucoup d'humour. Il n'est pas un simple rat érudit qui aurait pu nous abreuver de son savoir livresque. Non, ce Firmin découvre les hommes et leur nature. De celle double du libraire chez qui sa destinée s'est amorcée bien malgré lui, le dernier et treizième d'une portée de douze. Puis celle d'un drôle d'écrivain, sorte d'utopiste des années soixante dix, sorte de clochard céleste et bienveillant.

     Firmin c'est aussi la fin d'un quartier livré à la démolition, la vie d'une librairie, et surtout les sorties au cinéma. Un drôle de lieu où tous les genre sont représentés. Et puis les shows chauds du quartier.

     Bref, un joli moment avec de la poésie et de la mélancolie qui nous ramène à nous, et notre condition de lecteur boulimique. Lisez cette autobiographie car elle est belle tout simplement.

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commentaires

K
<br /> Mais c'est bien sûr! Ce début, c'est Anna Karénine! Tout est lié!<br /> <br /> <br />
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