10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 22:57
     Tarzan, un mythe que tout le monde connaît grâce aux différentes adaptations cinématographique. Acheté il y a quelques années (doux euphémisme pour dire 10 ans) à sa parution, ce "retour de tarzan est le deuxième volet des aventures de l'homme singe.

      Tout commence en Europe, à Paris , où notre héros s'ennuie. Tous les ingrédients du roman d'aventure sont bien là. L'homme est beau, fort, toutes les femmes sont dingues de lui, il a réussi à se faire un ennemi qui comme dans les meilleures sitcom, ou bien le colonel Olrik de Blake et Mortimer, est toujours là pour lui servir une fourberie dont il a le secret. Aussi invraisemblable soit le rebondissement.

      On passe de Paris au Maghreb, puis l'on retourne dans la jungle de sa naissance pour découvrir une civilisation perdue (vous avez dit Atlantide ?) avant de retourner dans un monde civilisé.

     L'auteur n'évite pas le coté colonial de son époque, les noirs sont de grands enfants que seul le blanc peut civiliser. D'ailleurs Tarzan ne devient -il pas leur chef naturel , tout comme celui de sa tribu de singe ? Mais en même temps, il pointe du doigt les ravages qu'occasionne déjà la civilisation sur le monde sauvage. La simplicité des relations dans la nature et la description de ce retour à l'animalité par Tarzan n'est aucunement critiquée, elle semble même être la meilleure solution pour survivre dans le monde que connais le héros. Car lorsque Tarzan applique les méthodes de la jungle en ville, il est nécessaire de lui rappeler qu'il y a des règles à respecter. Ce qui ne l'empechera pas de devenir vénal en s'appropriant l'or d'une civilisation disparue.

      Après quelques recherches sur le net, il semblerait que 10/18 n'ait pas fait le choix de continuer à publier les 22 autres titres de la série. En fait, les seules autres versions sont publiée en bibliothèque verte , mais il faut supposer une réécriture allégée comme souvent en littérature jeunesse. Pourtant, rien dans le texte ne s'oppose à une lecture précoce si ce n'est la longueur, mais peut on parler de longueur de livres quand on voit ce qui est parfois vendu au rayon jeunesse ? ( plus de 500 pages du type Narnia ou Eragon). C'est donc grand dommage car j'aurais bien repris une petite louche de ces aventures, même si j'ai le pressentiment que le coté anticipation finirait par virer au grand guignol.
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