La Porte Dérobée

     Rapidement dit, on pourrais parler d'un Da Vinci Code à la française.

     Vous prenez une business woman franco-américaine, vous lui adjoignez un entrepreneur français bon amant mais pétri de contradiction qu'elle avait rencontré des années plus tôt. A cela, pour faire un méchant crédible, vous mélangez un gourou informatique sympa type Steve Job à son éternel rival perçu comme le mal capitaliste à savoir Bill Gates et l'on a ainsi une galerie de personnages qui va se lancer dans une course contre la montre en deux temps dans une thématique bien française, les mystères du Roi Soleil et de son jardinier en chef.

     D'un coté, le bug informatique du siècle et son corollaire d'attaques terroristes, de l'autre un Mégalo de l'informatique visionnaire qui se pique de résoudre une enquête sur les différences qui existent entre l'idée que l'on se fait des jardins de Versailles et la réalité cachée.

    Les deux récits sont imbriqués par l'appartenance commune de la business woman et vont se rejoindre pour résoudre le mal absolu qui vient de se déclencher sur la planète.

     En saupoudrant le récit de féminisme de bas étage, de clichés rebattus sur l'informatique et une vision simplifiée de l'histoire, on obtient le même type de divertissement que pour le Da Vinci Code. Un bon roman mais manquant du petit quelque chose qui en fera autre chose qu'un produit marketé pour plaire au marché et déjà séquencé en cas d'adaptation par Spielberg.