God save les Françaises - Stephen Clarke

                                                                      
   Une semaine de vacances et hop, trois nouvelles chroniques
à écrire. Tenir un blog est bien difficile je trouve.

Pour commencer, un peu d'humour parfois potache avec cette suite de "God save la France" du même auteur.

"Sorti du métro, j'ai tourné le dos au nouvel Opéra de Paris. Enfin, pas si nouveau, en fait, parce qu'il paraisait déjà bien plus décati que le Palais Garnier, lequel était pourtant d'un siècle son ainé. Plusieurs de ses entrées avaient été reconverties en pissotières pour sans-abri, un escalier monumental servait maintenant aux touristesvde zone de pique-nique, et tout un pan du batiment était couvert de filets destinés à empecher la chute, potentiellemnt mortelle pour des passants innocents, de plaques entières de revêtement."

Je n'ai pu resister car vraiment ce genre de petites pointes sonnent justes. De même, les traductions littérales voir les erreurs de prononciation entre français et anglais sont relevées. Si certains de nos ministres les avaient lu, ils n'auraient peut-être pas accueilli leurs homologues canadiens en faisant la pire des boulettes; Il faut toujours tourner sa langue sept fois dans sa bouche sinon, gare au contresens.

L'auteur semble avoir un probleme de sexualité tres adolescente, mais bon, cela décroche aussi le sourire. Quand à l'île de Ré et sa description, je la trouve assez juste, y compris dans l'analyse sociologique de ses "habitants". Quand au mini portrait de la société anglaise, il est à la hauteur de nos pires cauchemards anti-libéraux dans le sens anti capitaliste que lui donnent les français.

Pour se détendre, on peut y aller. Pour ceux que l'humour doit vraiment faire réfléchir, continuez avec Desproges c'est quand même plus fin.