Un carnet de lecture, forcément subjectif, fait pour rêver, partager, découvrir, apprendre, se détendre, imaginer...
Pardon pour la poussière
Telle est l'épitaphe que s'était choisie Dorothy Parker.
Dans ce recueil de poèmes parus dans Vanity Fair en 1916, elle donne son maximum. Rien n'y échappe. Les Hommes, qui ont le don de l'irriter ; la famille , qui lui donne des crampes d'écriture ; les femmes, qui lui portent sur les nerfs....
Et il y a les Morpions Américains pur jus;
La Brave Petite Troupe qui est Contre Tout.
Ils ont cette idée
Que les choses ne sont plus ce qu'elles étaient...
Je Hais les réformateurs, ils font monter ma tension.
Parker fit partie de la génération perdue avec Fitzgérald, Hemingway..Sabotant une carrière prometteuse par une écriture acerbe.
Bref, une lecture amusante, qui montre que les choses n'évoluent guère dans nos sociétés.