Un carnet de lecture, forcément subjectif, fait pour rêver, partager, découvrir, apprendre, se détendre, imaginer...

Joseph - Marie Hélène Lafon

Joseph - Marie Hélène Lafon

Joseph est ouvrier agricole, de cette sorte d'homme qui n'existe plus ou presque. Au fil de ce court texte, on suit son histoire personnelle et familiale. Triste comme un dimanche pluvieux.

Joseph est fataliste, il encaisse les coups de la vie, il ne se plaint pas. Il raconte sa vie quotidienne chez les patrons, les villages qui s'ennuient, les bals et les bagarres pour se prouver qu'on existe. Les bars de la place des villages et les tournées du week end.

Joseph a un frère qui a réussi . Mariage, commerce, enfant. Lui a sombré dans l'alcool. Atavisme familial ? Après tout le grand père vidait bien sa douzaine de chopines par jour avant de mourir à 54 ans. On ne vit pas vieux dans la famille. Et puis il y a eu Sylvie. Elle était pas faite pour lui, il a plongé.

C'est un portrait d'un monde en voie d'extinction, j'allais écrire de finitude....Un monde rural qui nous est proche, que l'on perçoit quand on se promène au travers les paysages de France. Par moment je retrouvais Antoine Piazza dans les Ronces ou quatre soeurs, mais avec un manque d'empathie pour le personnage principal.

Un beau récit , précis, qui coule agréablement,. Mais , qui donc a institué dernièrement qu'il faut écrire sans paragraphes ? J'avais déjà dit mon agacement il y a peu, et je retrouve ce procédé ici. On voit bien que c'est écrit par des gens qui ne prennent pas les transports en commun. Comment voulez vous que je retrouve mon point d'arret de lecture ?

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K
Je connais le contexte environnemental de Sandrine, je ris à vos échanges. Bon, il me semble que ça a une peu changé, j'aurais daté cela des années 50 plus qu'actuellement(le Piazza des ronces c'est bien avant de nos jours, d'ailleurs). Pas de billet, finalement.<br /> Alors, tu vas le lire, le Ghanéen, Notre quelque part? (j'insiste)
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L
Ben non, c'est pas possible les années cinquante à cause de la 205. MAis c'est vrai que le coté bal de province me faisait aussi penser à cette époque.( faut croire qu'il se passe des choses dans l'arriere pays dont nous n'avons même pas conscience...)<br /> Pour le Notre qq part, c'est pas moi madame, mais il y a trente minutes, ma libraire n'avait pas encore ouvert tous ses cartons et il doit etre qq part dedans. On verra ce week end.
S
Définitivement pas un livre pour moi, les alcoolos, la campagne, et tout ça triste à en mourir : non merci ! :-)
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L
Allons allons, l'amour est dans le pré parait-il .
Y
Ah comme je te comprends, moi qui lis pas mal de fois dans une journée, quelques pages par ci par là, j'aime bien les textes aérés dans lesquels on peut faire facilement des pauses...
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L
Cela n'enleve rien à la qualité du texte, mais j'ai parfois l'impression qu'il s'agit d'une mode plus que d'une necessité d'écriture.