Un carnet de lecture, forcément subjectif, fait pour rêver, partager, découvrir, apprendre, se détendre, imaginer...
Vigie, l'attribut de ceux qui restent debout.
Vigiles, la tribu de ceux qui restent debout.
Belle définition ma fois. Derriere ce petit livre paru au Nouvel Attila se cache certainement une des meilleures surprise éditoriale de cette rentrée littéraire.Quoi que ! Si on y regarde de plus près, ce livre était déjà paru un an plus tôt chez Attila tout court. Donc, sans rien enlever au coté sympathique de l'ouvrage, il semblerait qu'il y ai surtout eu une bonne campagne marketing.
Il est ici question du monde des vigiles, fort allegrement écrit et décrit. Entre les chapitres où l'on suit la vie de quelques uns depuis les années cinquantes à aujourd'hui, se glissent des anecdotes sur le métier de manière localisée. On passe d'un magasin sur les Champs Élysées et ses clientes fortunées des pays du Golfe aux grands moulins de Paris.
Quitter Dubaï, la ville-centre-commercial, et venir aux Champs-Élysées, l'avenue-centre-commercial.
Le pétrole fait voyager loin, mais rétrécit l'horizon.
Pertinence et humour sont au rendez vous, ainsi que quelques souvenirs ivoiriens. Les formules font souvent mouche.
Il n'avait retenu que "trente Glorieuses". L'expression sonnait bien et lui faisait penser aux "3 Glorieuses" des Congolais. Ferdinand se dit juste que les Français avaient fait durer leur bonheur beaucoup plus longtemps que les Congolais.
Alors pourquoi ai je une drole d'impression avec ce livre que je me suis procuré à sa sortie ? Si certains passage étaient écrit par d'autres, l'auteur aurait des ennuis avec un certain nombre d'associations bien pensantes. En fait, durant toute ma lecture, j'ai eu une curieuse idée. Si Gauz n'était qu'un paravent, un prête-nom à la Ajar ? Allez savoir, mais de ce livre agréable, drôle ( selon moi) mais légèrement anti une seule religion,me reste ce sentiment ennuyeux de m'être fait manipuler par un éditeur malin.