Le retour des aventures de Pénélope, c'est marqué dessus.
Nommée conservateur des tissus au château de Versailles après un passage à Bayeux dont je ne vous parlerai pas faute de l'avoir lu, Pénélope se retrouve d'emblée confrontée à un chinois mort dans un bassin du parc, une table mystérieusement apparue dans les appartements et un petit doigt coupé.
Si l'on ajoute à cela son amoureux au nom imprononçable de Wandrille , un ancien garde rouge devenu milliardaire et un ami conservateur du centre Pompidou dont on ne connaît pas les origines, tout s'éclaire!
Rapidement, Pénélope se lie à un autre conservateur et reçoit les louanges de son chef, énarque tendance villepiniste. Au fur et à mesure, on se rend compte que tout est lié. Le point commun : le Jansénisme. D'ailleurs, toute cette histoire n'est qu'un immense complot janséniste remontant au temps du roi soleil qui les avait pourchassé. Depuis ces derniers se sont bien vengés, investissant le château du roi à tous les étages durant les siècles écoulés.
C'est un livre qui se lit bien, avec de l'humour. La thématique de Versailles est à la mode chez les auteurs français et l'on en apprend de belle sur l'Histoire. Érudit mais sans trop nous abreuver, le thème du jansénisme m'est tout de même resté hermétique. Est-ce une forme particulière du protestantisme ? Il va falloir que je creuse un peu la question.
Au niveau construction, le livre reprend le schéma des chapitres courts popularisé par le Da Vinci code avec un rebondissement à chaque fin de chapitre. Parfois, dans les premiers temps, on a un peu de mal à suivre les dialogues, car il sont sur le principe du jeu marabout de ficelle ou d'une conversation avec ma belle mère ! On sent d'ailleurs que l'auteur corrige le tir au fur et à mesure que l'histoire se déroule.
Un bon moment de lecture qui ne représente en rien le summum du polar ou du thriller, mais qui ne manque pas de rythme. Un bon livre pour cet été.
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