7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 12:14
     Une parution récente sur laquelle je suis tombé par hasard chez mon libraire en farfouillant dans les récits et aventures vécues.

    Courte, avec une ou deux digressions sur le Cameroun mais là n'est pas l'essentielle. J'ai senti ici l'amour que je porte à cette terre. Peut être que cela ne parlera à personne, que le style sera jugé, analysé au vue d'une grille, mais mon Afrique, mon Gabon se trouve ici.

     Dans une description simple magnifique et non magnifiée ! Que dis je, ce n'est pas une description, mais une succession de petits évènements du quotidien, une sorte de journal dont les faits les plus marquants seraient ressortis mais sans être assemblés dans une suite chronologique. Une succession de brèves rencontres. D'ailleurs, je laisse ici l'auteur décrire le Gabon.


Le Gabon est une terre sensuelle. On la perçoit d'abord avec le  corps. Elle se goûte, se sent, se touche , s'écoute, se voit. On apprend à la connaître dans l'amertume des feuilles de taro et la brûlure des petits piments, dans l'odeur du poison séché au soleil, dans le contact avec la peau des autres passagers tassés à l'arrière d'un taxi, dans les cris des oiseaux de la forêt et dans la couleurs des boubous.
C'est également une terre élémentaire où l'on est en lien étroit et quotidien avec la nature et les éléments. Terre, air, feu, eau : on avale la poussière de la route, on cherche la caresse du moindre souffle pour échapper à la fournaise, on regarde le fleuve gonfler puis s 'assécher, ouvrant et coupant certaines voies d'acces... Paradoxe amusant, si les saisons sont moins tranchées qu'en Europe où la fourchette des températures est bien plus large, elles influencent la vie plus directement.
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